JUANITA CARE est une marque indépendante avant-gardiste de bijoux sur mesure et d’accessoires véganes fondée en France en 2017. À travers une esthétique Punk et sa liberté artistique la marque se situe à l’intersection entre la peur et le désir, la révolte et la séduction. Elle crée des pièces qui harmonisent poésie et réflexions sur l’évolution des corps.
“Nous croyons que les bijoux et les accessoires ne sont pas des ornements mais des outils pour changer les codes liés à l’aliénation des corps dans la société”.
La qualité est au centre de nos préoccupations. C’est pour cela que nos pièces sont faites à la main par des artisans que nous avons sélectionnés scrupuleusement au Mexique. La majeur partie de nos pièces sont uniques et faites sur mesure. Grâce à l’indépendance de son esthétique JUANITA CARE a su captiver l’attention du milieu de la mode et des amateurs d’art à l’international.
Notre équipe est composée de 2 personnes : le fondateur et l’artiste : Adrien FLORES et son frère Julien STUCK qui s’occupe de la modélisation 3D. L’échelle réduite de notre équipe nous offre une grande liberté créative et une implication dans le projet. Nous pouvons ainsi aller au delà de l’aspect commercial. Notre objectif principal restant d’offrir à nos clients des pièces qui ont une histoire.
“Diplomé de l’école des Beaux-Arts de la Villa Arson en France, j’ai créé JUANITA CARE en 2017. Cette marque me permet de développer des bijoux et des prothèses corporelles.
La signature de la marque et les créations fondatrices sont la fabrication de bijoux dentaires (Grillz). C’est mon point d’entrée dans le corps : La bouche. Curieusement perchée et en marge de la joaillerie, la bouche est conjointement un motif de fascination et un tabou. Lieu de tendresse, de colère, lieu sacré de l’hygiène, lieu de la maladie. C’est là que se forme le langage, là que la locution devient expression. Comme tous nos orifices, la bouche est une porte d’entrée vers l’intérieur du corps. Cependant, à la différence des autres, elle est visible et publique, à la vue de tous, à tout moment. Et pourtant, c’est un lieu de vulnérabilité – combien de fois mettons-nous une main devant la bouche, dans de frêles tentatives d’éviter de dévoiler notre intérieur à l’autre. Faut-il s’étonner que certaines cultures considèrent la bouche comme l’accès idéal de notre âme pour les démons ?”
“De manière plus incisive, la bouche abrite les dents, si particulières, si différentes du reste de notre corps. Les dents sont la matière la plus dure que notre corps fabrique. Elles nous permettent de manger et de mordre. Elles sont le reflet de notre santé et de notre classe sociale. Nos dents sont uniques, reconnaissables, elles nous permettent d’identifier les morts. Il s’ensuit presque naturellement – à l’image de cette caractéristique des dents – que la majorité de mes œuvres d’art sont faites sur mesure. Conçues pour s’adapter parfaitement à un corps singulier, elles mettent en valeur l’unicité intime de celui ou celle qui les porte. Mes sculptures et mes images sont en dialogue constant avec le corps. Elles sont, en fin de compte, en dialogue avec UN corps, ses symboles et ses représentations. Cela me permet de maintenir entière la conversation corps-objet.
Les créations de JUANITA CARE ont attiré l’attention des professionnels de la mode, de l’art et du design. Elles ont suscité des apparitions et des interviews dans les magazines spécialisés.
En tant que marque indépendante depuis le début, avec une esthétique forte à cheval sur les arts visuels et la mode, JUANITA CARE permet l’exploration saillante de mon identité franco-péruvienne. J’ai découvert la mode après mes études. J’y ai trouvé un environnement intéressant pour le développement de mon art. JUANITA CARE m’offre l’espace nécessaire pour expérimenter différents codes culturels.
Pour l’avenir, ma vision de JUANITA CARE implique la poursuite de la recherche sur les bijoux/prothèses pour d’autres parties du corps. Je compte acquérir de nouvelles compétences en matière de production standardisée pour compléter mon approche du sur-mesure. Mes intentions restent cependant les mêmes : faire parler le corps et ses symboles.”
